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- Revue générale des infections à Bartonella
- Maladie des griffes du chat
- Fièvre d'Oroya et verruga péruvienne
- Angiomatose bacillaire
- Fièvre des tranchées
- Brucellose
- Infections à Campylobacter
- Choléra
- Infections à Vibrio non cholérique
- Infections par Escherichia coli
- Infection par Escherichia coli O157:H7 et autres E. coli entérohémorragiques (EHEC)
- Infections par Haemophilus
- Infections HACEK
- Infections par Klebsiella, Enterobacter, et Serratia
- Infections par Legionella
- Mélioïdose
- Coqueluche
- Peste et autres infections à Yersinia
- Infections par les Proteeae
- Infections à Pseudomonas et infections similaires
- Revue générale des infections à Salmonella
- Fièvre typhoïde
- Infections à Salmonella non typhiques
- Shigellose
- Tularémie
Les Proteeae appartiennent à la flore fécale normale mais entraînent souvent une infection chez les patients dont la flore a été perturbée par un traitement antibiotique.
Les Proteeae forment au moins 3 genres de microrganismes Gram négatifs:
Proteus: P. mirabilis, P. vulgaris, et P. myxofaciens
Morganella: M. morganii
Providencia: P. rettgeri, P. alcalifaciens, et P. stuartii
Cependant, P. mirabilis est en cause dans la plupart des infections humaines. Ces bactéries appartiennent à la flore fécale normale et sont présentes dans le sol et l'eau. Elles sont souvent isolées à partir de plaies superficielles, d'écoulements d'oreilles (provenant de l'oreille externe, moyenne ou interne), et d'expectorations, en particulier chez des patients dont la flore normale a été éliminée par antibiothérapie. Ils peuvent provoquer une bactériémie et des infections profondes, en particulier dans les oreilles et les sinus mastoïdiens, la cavité péritonéale et les voies urinaires des patients atteints d'infections chroniques des voies urinaires ou de calculs rénaux ou vésicaux; les organismes Proteus produisent de l’uréase, qui hydrolyse l’urée, entraînant une urine alcaline et la formation de calculs de struvite (phosphate d’ammonium et de magnésium).
P. mirabilis est souvent sensible à l'ampicilline, à la carbénicilline, à la ticarcilline, à la pipéracilline, aux céphalosporines, aux fluoroquinolones et aux aminosides, mais résistant aux tétracyclines et à la nitrofurantoïne. La multirésistance de P. mirabilis est un problème émergent.
Les espèces indole-positives (P. vulgaris, M. morganii, P. rettgeri) ont tendance à être plus résistantes, mais en général sont sensibles aux fluoroquinolones, carbapénèmes, pipéracilline/tazobactam, céphalosporines de 3e génération et céfixime.