Hésitation, efforts et pertes mictionnelles

ParGeetha Maddukuri, MD, Saint Louis University
Vérifié/Révisé sept. 2024
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    L’hésitation au début de la miction, la nécessité de faire des efforts, un débit faible et des pertes post-mictionnelles sont des symptômes fréquents d’une obstruction urétrale partielle. Chez les hommes, ces symptômes sont provoqués en général par une hypertrophie prostatique qui comprime l’urètre ou, moins fréquemment, par le rétrécissement (sténose) de l’urètre. La survenue de symptômes similaires chez les garçons peut être le signe d’un rétrécissement anormal congénital de l’urètre ou du méat urétral externe. Ces symptômes sont moins fréquents chez les femmes, mais l’ouverture de l’urètre peut également être anormalement étroite chez les femmes.

    Les médecins examinent la prostate en insérant un doigt ganté et lubrifié dans le rectum de l’homme (toucher rectal). Si la prostate est hypertrophiée, une analyse de sang peut être pratiquée pour mesurer le taux de l’antigène prostatique spécifique (PSA). Il sera parfois pratiqué une échographie de la prostate. En cas de suspicion de sténose urétrale, les médecins peuvent insérer un tube souple à fibres optiques dans la vessie (cystoscopie).

    Les médecins peuvent traiter une prostate hypertrophiée par des médicaments ou par une intervention chirurgicale. Pour traiter une sténose urétrale chez les hommes, les médecins peuvent insérer une sonde dans la vessie à travers le pénis et dilater (détendre) l’urètre. Il peut s’avérer nécessaire d’insérer un tube creux (stent) pour maintenir l’urètre ouvert. Les chirurgiens peuvent reconstruire l’urètre ou employer d’autres traitements chirurgicaux.

    (Voir Présentation des symptômes des voies urinaires.)

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